Mieux comprendre la problématique du suicide

Bien que le suicide soit un geste individuel, il s’inscrit dans un contexte plus large d’interactions entre la personne, sa communauté immédiate et la société en général. La qualité de vie de la personne, son réseau social de même que la disponibilité des ressources lorsque celle-ci a besoin d’aide, ont une influence sur sa situation de détresse. Ce qui fait qu’une personne ne voit plus de solution à ses problèmes, ce n’est habituellement pas le problème en soi, mais bien la perception qu’elle a du problème.

Avoir des idées suicidaires peut arriver à tout le monde, mais il existe des facteurs qui peuvent ébranler une personne ou l’aider.

1. Les facteurs prédisposants
Ces facteurs sont liés à l’histoire de vie d’une personne et la rendent plus vulnérable.
Exemples : abus, violence, problèmes de santé mentale, etc.

2. Les facteurs contribuants
Ceux-ci accentuent le niveau de risque à un moment précis.
Exemples : abus de substances, manque de ressources, idéations suicidaires antérieures, etc.

3. Les facteurs précipitants
Il s’agit de la goutte qui fait déborder le vase.
Exemples : peine d’amour, échec, rejet ou tout autre événement de vie difficile et récent.

4. Les facteurs de protection
Ces facteurs réduisent l’impact des trois autres facteurs et élargissent le champ des solutions possibles.
Exemples : disponibilité de ressources dans l’entourage, présence de modèles sains, etc.

Le processus suicidaire

Avant de poser un geste suicidaire, une personne essaie tous les moyens qu’elle connaît pour diminuer sa souffrance et régler ses difficultés. Moins ses moyens fonctionnent, plus l’idée du suicide commence à prendre place.

Cette situation renvoie à l’image d’une personne qui entre dans un tunnel : plus elle avance, moins il y a de lumière. La personne n’entrevoit pas la façon d’arrêter la souffrance, qui est devenue intolérable.

Le processus suicidaire est cependant réversible, c’est-à-dire que lorsqu’une personne trouve une solution à ses problèmes, elle diminue sa souffrance. Par conséquent, ses idées suicidaires sont de moins en moins présentes.

Que faire si je ne vais pas bien ?

La meilleure façon de s’aider à s’en sortir, c’est d’en parler.

Ne restez pas seul avec vos problèmes. N’attendez pas d’être au bout du rouleau. Agissez. Parlez à quelqu’un en qui vous avez confiance ou appelez au
450 375-4252
. Le Centre de prévention suicide Haute-Yamaska est là pour vous aider, en toute confidentialité 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Appelez!

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